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Les compagnies maritimes rejettent les surcharges portuaires LA/LB prévues sur les conteneurs d’importation

Les compagnies maritimes transpacifiques affirment qu’elles n’ont pas l’intention de payer les nouveaux frais « d’urgence » qui entreront en vigueur lundi à Los Angeles et Long Beach, selon un article publié sur la plateforme d’informations quotidiennes JOC.com. Le complexe portuaire très encombré fait un dernier effort pour améliorer le flux de conteneurs en pénalisant les transporteurs lorsque les conteneurs restent trop longtemps dans les terminaux maritimes.

Au lieu de cela, les transporteurs répercuteront ces nouveaux frais sur les principaux détaillants, une mesure qui représente un changement radical dans les relations habituelles entre les transporteurs et leurs clients sur la plus grande voie commerciale des États-Unis.

« Nous n’allons pas accepter ces frais », a déclaré à JOC.com un dirigeant de l’opérateur qui a demandé à ne pas être identifié. « Nous réfléchissons à la manière de les répercuter. »

Les dirigeants de deux autres compagnies transpacifiques ont également déclaré qu’ils avaient l’intention de répercuter les frais sur leurs clients, mais qu’ils attendaient les instructions finales de leur siège social respectif.

Dans une mesure sans précédent visant à réduire la congestion historique de leurs terminaux maritimes, les ports de Los Angeles et de Long Beach ont annoncé lundi qu’ils imposeraient aux compagnies maritimes des « frais d’urgence » de 100 $ par conteneur, augmentant chaque jour par tranches de 100 $, pour les conteneurs livrés par camion qui restent dans les terminaux neuf jours ou plus et pour les conteneurs ferroviaires six jours ou plus. Ces frais entreront en vigueur le 1er novembre.

Les nouveaux frais n’étant pas mentionnés dans les contrats de service signés par les transporteurs avec les détaillants au printemps dernier, les compagnies maritimes seront libres de les répercuter sur leurs clients. Mais un opérateur de terminal à Los Angeles se demande si les transporteurs auront le courage de le faire, malgré ce qu’ils disent aujourd’hui.

« [Les détaillants] ne sont pas habitués à payer un centime », a déclaré l’opérateur.

C’est parce que par le passé, les transporteurs acceptaient volontiers d’absorber les frais de stockage prélevés dans les ports, appelés surestaries, afin d’attirer – et de conserver – les clients des grands détaillants nationaux qui dominent la voie commerciale transpacifique. Mais les nouveaux frais sur le trajet LA-LB vont mettre à l’épreuve cette dynamique traditionnelle.

Les accords entre les transporteurs et les importateurs sont généralement basés sur le volume que les clients s’engagent à expédier pendant la durée du contrat de service annuel. (photo Port de Los Angeles)

 

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