VANCOUVER, C.-B. – La grève actuelle de la Guilde de la marine marchande du Canada a entraîné l’arrêt des opérations des remorqueurs et des barges de Seaspan et a des répercussions négatives sur le commerce dans le port de Vancouver. Cette perturbation ternit la réputation de Vancouver en tant que port d’attache des compagnies de croisière et porte d’entrée principale vers les marchés asiatiques. Elle accroît la congestion au port de Vancouver et met encore plus à rude épreuve les chaînes d’approvisionnement à un moment où les biens, les matières premières et l’énergie canadiens sont en forte demande à l’échelle mondiale.
« Nous encourageons les parties à retourner de toute urgence à la table des négociations et à trouver des solutions durables », a déclaré le président de la Chambre, Robert Lewis-Manning. « La chaîne d’approvisionnement du Canada ne peut pas se permettre une congestion supplémentaire qui a des répercussions négatives sur les entreprises canadiennes et entraîne des répercussions accrues sur les communautés côtières locales, en particulier celles des navires ancrés en attente de chargement dans les terminaux. C’est pourquoi les efforts récents du gouvernement du Canada pour améliorer la résilience et la durabilité de la chaîne d’approvisionnement sont essentiels et soutenus par la Chambre. »
En outre, la Chambre demande à l’Administration portuaire Vancouver Fraser de faciliter le transit, l’amarrage, l’entretien et le désamarrage en toute sécurité des navires relevant de sa juridiction grâce aux pouvoirs qui lui sont accordés par laLoi maritime du Canada.Les perturbations inattendues ont de graves répercussions sur la fluidité de la chaîne d’approvisionnement, créant une incertitude importante et une utilisation inefficace de services limités essentiels au fonctionnement sûr des navires.
Le port de Vancouver est le plus grand port du Canada et traite la gamme de marchandises la plus diversifiée d’Amérique du Nord. Porte d’entrée du Canada, ses 29 principaux terminaux traitent des marchandises d’une valeur de plus de 275 milliards de dollars par an, ce qui représente environ 1 $ sur 3 des échanges commerciaux de marchandises du Canada à l’extérieur de l’Amérique du Nord.