Le gouvernement de la Colombie-Britannique a joint 16 conditions à un certificat d’évaluation environnementale délivré à l’Administration portuaire Fraser de Vancouver pour le terminal 2 de Roberts Bank à Delta, qui fait suite à l’approbation fédérale de 307 conditions contraignantes en avril dernier. Une déclaration indiquait que le gouvernement provincial « ne pouvait pas interdire le projet ».
Le projet RBT2 estimé à 3,5 milliards de dollars consiste en une péninsule artificielle adjacente à l’actuel Deltaport et fournirait 2,4 millions d’EVP de capacité supplémentaire de conteneurs dans un terminal à trois postes d’amarrage pour gérer la croissance prévue du commerce asiatique.
George Heyman, ministre de l’Environnement et de la Stratégie en matière de changement climatique, et Rob Fleming, ministre des Transports et de l’Infrastructure, ont pris la décision de délivrer un certificat provincial après avoir examiné attentivement le Bureau d’évaluation environnementale de la Colombie-Britannique. Rapport sur l’évaluation environnementale.
Le certificat de la Colombie-Britannique comporte 16 conditions exécutoires que l’administration portuaire doit respecter pour éviter, minimiser ou compenser les effets négatifs potentiels du projet au cours de sa durée de vie, notamment :
- Un plan de gestion des terres humides pour réduire les effets négatifs sur les terres humides et leurs fonctions;
- Un plan de gestion de la végétation et de la faune pour réduire les effets négatifs sur les plantes et les animaux terrestres;
- Un processus de rétroaction communautaire pour répondre aux questions et aux préoccupations des gens de la région;
- Des plans de gestion de l’environnement pour la construction et l’exploitation afin de réduire le bruit et les vibrations et un plan d’intervention d’urgence et de prévention des déversements;
- Un plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre, y compris la carboneutralité d’ici 2050.
Au printemps dernier, cinq groupes environnementaux ont lancé une contestation judiciaire contre le projet au motif qu’il perturberait « l’habitat essentiel » des épaulards résidents du Sud en voie de disparition dans les eaux adjacentes.
(Image VFPA du RBT2 proposé)