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Protection d’une vaste zone écologique unique sur la côte ouest de l’île de Vancouver

Vancouver –  Aujourd’hui, à l’occasion du cinquième Congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC5), à Vancouver, l’honorable Joyce Murray, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, ainsi que le Conseil de la Nation haïda, le Conseil tribal Nuu-chah-nulth, la Première Nation Pacheedaht, et la Première Nation Quatsino ont annoncé les progrès réalisés à l’égard de la zone de protection marine (ZPM) proposée Tang.ɢwan – ḥačxwiqak – Tsigis, une vaste zone océanique unique sur le plan écologique, située en moyenne à 150 kilomètres de la côte ouest de l’île de Vancouver.

Couvrant 133 019 kilomètres carrés, la ZPM proposée Tang.ɢwan – ḥačxwiqak – Tsigis a un plancher océanique aux caractéristiques extraordinaires, notamment plus de 46 montagnes sous-marines, appelées monts sous-marins, et tous les griffons hydrothermaux connus au Canada. De tels « points chauds » biologiques des grands fonds marins sont rares à l’échelle mondiale, et abritent des espèces d’eau profonde uniques à cette zone.

Le Canada et le Conseil tribal Nuu-chah-nulth, le Conseil de la Nation haïda, la Première Nation Pacheedaht et la Première Nation Quatsino ont signé un protocole d’entente pour gérer conjointement la nouvelle ZPM proposée – une étape historique dans un processus pluriannuel mené par le Canada et les Premières Nations en vue de protéger cet espace important.

Anciennement appelée « site d’intérêt extracôtier du Pacifique », cette zone océanique en eaux profondes a été désignée pour la première fois aux fins de protection en mai 2017, et des mesures visant à empêcher certaines activités de pêche ont ensuite été mises en place.

La désignation de la ZPM proposée Tang.ɢwan – ḥačxwiqak – Tsigis en vertu de la Loi sur les océans du Canada renforcerait la protection marine de la zone au moyen d’un zonage visant à mettre au point les mesures de gestion des pêches, et à élargir les interdictions pour inclure les activités qui posent un risque pour la protection des caractéristiques uniques du plancher océanique, y compris les activités pétrolières et gazières, l’exploitation minière en haute mer, et d’autres activités soumises à la norme de protection de la ZPM. Le projet de règlement de la ZPM fera l’objet d’une publication préalable dans la Partie 1 de la Gazette du Canada, le 18 février 2023, pour une période de consultation publique de 30 jours.

Le nouveau nom de la ZPM proposée se compose d’un terme haïda signifiant « océan profond » (Tang.ɢwan), d’un terme nuu-chah-nulth et pacheedaht signifiant « partie la plus profonde de l’océan » (ḥačxwiqak) et d’un terme quatsino désignant un « monstre des profondeurs » (Tsigis). Il témoigne des liens solides et des valeurs communes entre les Premières Nations partenaires, et reconnaît leur relation intime avec le milieu marin.

Une fois désignée, la ZPM Tang.ɢwan – ḥačxwiqak – Tsigis remplacerait le refuge marin existant, et contribuerait à hauteur de 0,88 % supplémentaire à la cible de conservation marine du Canada de conserver 25 % des zones marines et côtières du Canada d’ici 2025, ce qui en ferait à ce jour la plus grande ZPM désignée en vertu de la Loi sur les océans.

(Image de Pêches et Océans Canada)

 

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