Le port canadien de Thunder Bay, à la pointe du lac Supérieur, continue d’enregistrer des expéditions de céréales supérieures à la moyenne, car la demande internationale de blé demeure élevée pendant la pandémie mondiale. Au 31 juillet, le volume de céréales de 4,2 millions de tonnes depuis le début de l’année était de 26% supérieur à celui de l’an dernier.
Le débit total depuis le début de l’année s’est élevé à 4,7 millions de tonnes contre 4 millions de tonnes l’année précédente. La potasse, le vrac liquide, le vrac sec et le fret général (terminal Keefer) ont tous affiché des hausses tandis que les expéditions de charbon ont diminué.
Les expéditions de céréales de juillet ont dépassé de 100 000 tonnes métriques le même mois l’an dernier. Des livraisons importantes sont également prévues cet automne. Les agriculteurs canadiens se préparent à récolter l’une des cinq cultures les plus importantes de l’histoire, selon les plus récentes perspectives d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.
Faisant preuve de confiance dans l’avenir du commerce canadien des céréales, les chemins de fer du CN et du CP ont récemment annoncé de nouveaux investissements dans leurs flottes de wagons-trémies afin d’accueillir des récoltes plus importantes, qui, en raison des progrès technologiques et des saisons de croissance plus longues, dureront probablement. Le CN a également augmenté son allocation de wagons pour les services céréaliers de 150 wagons supplémentaires par semaine pour la campagne agricole 2020-2021.
Ailleurs dans le port, il y a eu une augmentation des autres expéditions de vrac sec en juillet. Il s’agissait de sel de voirie importé et de granulats destinés à la consommation régionale. (Photo TBPA)